Alors que nous sommes nombreuses à passer plus de temps à la maison et à troquer nos soutiens-gorge à armatures contre des soutiens-gorge de sport, ou même sans soutien-gorge, nous jetons un rapide coup d’œil à l’histoire du soutien-gorge.
De tous les articles de notre garde-robe pendant la quarantaine, il est juste de dire que le soutien-gorge n’a pas figuré en tête de nos tenues quotidiennes. En effet, ce sous-vêtement, normalement câblé, est probablement en train de prendre la poussière à ce rythme, car beaucoup d’entre nous préfèrent quelque chose d’un peu moins contraignant et de plus confortable. Le rythme de vie plus lent de la plupart d’entre nous, qui travaillent à la maison ou qui sortent, signifie que nous pouvons, en substance, nous en sortir sans porter de soutien-gorge, ou en tout cas pas le soutien-gorge conventionnel à armatures.
L’histoire du soutien-gorge
On a fini par jeter deux soutiens-gorge à armatures et il ne reste plus que trois soutiens-gorge noirs, car on retrouve à chercher un confortable soutien-gorge de sport habituel. Bien que on aime les soutiens-gorge à armatures, on déteste les marques qu’ils laissent et la qualité générale de certains d’entre eux. Des soutiens-gorge de sport qui ont trois ans et qui sont toujours en parfait état. Y a-t-il quelque chose à dire pour renoncer au soutien-gorge à armatures ? On est en train d’y réfléchir.
En gardant tout cela à l’esprit, on s’est penchée sur l’histoire du soutien-gorge. Après avoir passé des années à regarder des séries d’époque comme Orgueil et préjugés, on etait curieuse d’en savoir plus.
Au fil des ans, les soutiens-gorge ont évolué, changé et se sont adaptés en fonction de la mode, de la culture et des goûts sexuels de l’époque. Qu’il s’agisse du soutien-gorge conique Jean Paul Gaultier de Madonna ou des looks emblématiques de Britney, il y a eu la montée en puissance de Fifty Shades et l’ouverture tant attendue de Victoria’s Secret à Dublin. Le 16e siècle a vu l’apparition du corset, originaire de France. Le but du corset était de donner aux femmes ce que l’on considérait à l’époque comme la silhouette parfaite. Cette forme de cône inversé, presque en forme de sablier. Ils étaient fabriqués à l’aide d’un long morceau de bois ou d’os de baleine cousu dans l’enveloppe.
Les premiers corsets poussaient les seins vers le haut et les rapprochaient, ce qui faisait que le haut des seins dépassait du haut des robes et donnait un effet d’étagère à la poitrine. Le corset est resté un sous-vêtement féminin populaire pendant près de quatre siècles.
En 1889, la créatrice française Herminie Cadolle a créé le corset fendu en coupant un corset en deux pour créer deux sous-vêtements distincts. La partie supérieure soutenait les seins à l’aide de sangles, tandis que la partie inférieure cintrait et modelait la taille. C’est au début du XIXe siècle que le terme « soutien-gorge » est apparu, avec le Vogue, en référence à la partie supérieure du corset fendu d’Herminie Cadolle.
En 1914, la mondaine new-yorkaise Mary Phelps Jacob a créé le premier soutien-gorge moderne. Il a été créé à l’aide de deux mouchoirs en soie et d’un ruban rose. Également appelé « soutien-gorge dos nu », son invention était légère, douce, confortable et séparait naturellement les seins. L’idée du soutien-gorge est née du fait que Mary était fatiguée de porter des corsets trop serrés lorsqu’elle sortait dans des fêtes et des bals.
Quatre ans plus tard, en 1918, nous avons commencé à assister à la chute du corset, car la Première Guerre mondiale a entraîné une forte baisse de l’utilisation du corset aux États-Unis. L’U.S. War Industries Board a demandé aux femmes de ne plus acheter de corsets afin de libérer du métal pour la production de guerre. Cela aurait permis d’économiser environ 28 000 tonnes de métal, qui ont ensuite été utilisées pour créer deux cuirassés. Les femmes étaient également nombreuses à entrer sur le marché du travail à cette époque et le corset rigide et contraignant n’était pas considéré comme pratique ou approprié à porter au travail.
Les années 1920 ont vu l’introduction de la tendance bandeau, qui s’adressait aux flappers à la poitrine menue et aux silhouettes dépensières qui faisaient la fête sur la scène de la mode. L’objectif des hauts bandeau était d’aplatir les seins et de donner aux femmes une silhouette plus « garçonne ». Les hauts bandeau sont toujours d’actualité aujourd’hui, mais on les appelle communément « boob tube ».
Enfin, en 1930, nous avons entendu le terme « soutien-gorge » pour la première fois, les soutiens-gorge étant désormais appelés « brassières ». L’idée de la taille de bonnet est également née de la société S.H. Camp and Company, qui a créé la première échelle de taille de bonnet, en corrélant la taille des seins des femmes à différentes lettres, ce qui a donné l’échelle A, B, C, D, toujours utilisée aujourd’hui. Cela a permis aux soutiens-gorge de passer d’une taille unique à une taille plus adaptée et de répondre aux besoins d’un plus grand nombre de femmes. Il s’agit d’un aspect que nous n’avons peut-être pas encore tout à fait maîtrisé, en particulier pour les femmes situées aux deux extrémités de l’échelle. Parmi les autres innovations ajoutées aux soutiens-gorge dans les années 1930, citons les bretelles réglables, les bonnets rembourrés et les fermetures à crochets et à œillets.
En 1947, nous avons notre premier soutien-gorge push-up et le concept de décolleté est né. Frederick Mellinger, l’homme derrière la célèbre marque Frederick’s of Hollywood, a introduit le premier soutien-gorge rembourré. Environ un an plus tard, il a sorti le premier soutien-gorge push-up. En fin de compte, cela a complètement changé le visage de la mode et ce qui était considéré comme « sexy » pour les années à venir.
Dans les années 1950, le premier soutien-gorge Bullet est apparu. Après la Seconde Guerre mondiale, les fabricants de soutien-gorge ont commencé à créer des soutiens-gorge en utilisant des tissus, des couleurs, des couleurs et des motifs différents.