Quand les sous-vêtements ont-ils été inventés ? Une brève histoire des sous-vêtements
De nos jours, nous pouvons nous faire livrer de magnifiques sous-vêtements directement devant notre porte et sortir facilement de nos tiroirs une jolie culotte douce et confortable, mais il n’en a pas toujours été ainsi. Dans les temps anciens, les sous-vêtements n’étaient pas vraiment un choix, mais une nécessité pour garder les parties intimes au chaud, tant pour les hommes que pour les femmes.
Le rôle et la signification des sous-vêtements ont changé à de nombreuses reprises au cours de l’histoire, passant de vêtements d’intérieur à des vêtements d’extérieur au fur et à mesure de l’évolution de la société – d’un besoin de base à une pièce de luxe qui indiquait le statut social.
Quand les sous-vêtements ont-ils été inventés ?
Le concept de porter un tissu pour protéger nos parties intimes est apparu vers 5000 avant J.-C. chez les hommes des cavernes et les anciens Égyptiens. En Autriche, vers 1991, des archéologues ont découvert dans des tombes égyptiennes des pagnes en lin, dont certains indiquaient la dignité et, dans les cas royaux, étaient censés soutenir les pharaons et les reines dans l’au-delà. Tout comme l’effet d’une augmentation mammaire réussie, qui aurait pensé que les sous-vêtements auraient un tel pouvoir, n’est-ce pas ?
Une brève histoire des sous-vêtements
5000 AVANT J.-C. (H3)
Les sous-vêtements sont en fait apparus comme un vêtement extérieur dans les années 5000 avant J.-C. et sont apparus chez les hommes et les femmes des cavernes sous la forme d’un petit morceau de tissu enroulé autour de la taille et à travers la jambe, appelé pagne. Il s’agissait d’une nécessité de base pour se protéger, en particulier dans les régions froides du monde pour préserver leurs zones intimes. Les Égyptiens et les pharaons de l’Antiquité portaient également des pagnes en cuir comme vêtement extérieur et adoptaient des variations de tissu et de longueur comme symbole de pouvoir et de statut.
Le Moyen Âge
Bien que les femmes aient besoin de la même protection que les hommes, elles sont restées commando jusqu’au 19e siècle, ce qui est incroyable, non ? Les hommes médiévaux comptaient sur les sous-vêtements masculins, un peu comme le premier prototype de boxer et de caleçon à taille élastique porté au Moyen Âge.
Alors que les sous-vêtements féminins étaient des structures multi-pièces, ils ne comportaient aucun tissu dans leurs parties intimes. Ils comportaient des corsets contraignants, des corsages raidis, des structures de jupe en métal et, parfois, des sous-vêtements en bonneterie de laine selon les climats froids. Pour des raisons de confort, elles portaient des chemises comme vêtements de nuit et rien d’autre. Certaines structures de robe avaient tendance à être de plus en plus grandes afin que de nombreuses femmes n’aient pas à les enlever pour « aller aux toilettes » et éviter de renverser quelque chose sur le tissu.
Cela était bien sûr prioritaire pour les femmes appartenant à la royauté, tandis que dans les classes inférieures, les femmes portaient des sous-vêtements de femme mal structurés et devaient lutter contre les conditions d’hygiène. Pas la meilleure époque pour être une femme, n’est-ce pas ?
Les années 1600
Aux alentours des années 1600, les hommes (en particulier les membres de la royauté) ont commencé à porter des shorts longs de 13 pouces qui ressemblent un peu à ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de slip jockey. Les sous-vêtements masculins étaient dotés d’un laçage serré autour de la taille et des chevilles et étaient très décorés de rubans et de différents tissus fantaisie, tandis que les femmes commençaient à souffrir de plus en plus au nom de la mode, les corsages à lacets étant de plus en plus serrés pour créer une silhouette exagérée de poitrine plate et de taille fine, porter des soutiens-gorge remontants, mais toujours pas de culotte.
Le 19e siècle.
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi nous disons « sous-vêtement » ? C’est parce qu’au début des années 1800, les femmes ont commencé à porter des culottes : un sous-vêtement ressemblant à un pantalon qui consistait en une paire de jambes séparées, jointes à la taille et serrées autour des chevilles. D’un design basique au départ, il est devenu beaucoup plus élaboré au fil du temps, décoré de dentelle, de rubans et de bandes. Cependant, elles ne pouvaient pas les porter au lit, car il était considéré comme honteux pour leurs maris de voir ce qui faisait partie de leurs sous-vêtements.
Pendant la majeure partie du siècle, ces pièces étaient ouvertes entre les jambes pour faciliter le passage aux toilettes, mais heureusement, à la fin du siècle, les femmes ont découvert les pantalons : de longs pantalons bouffants portés sous les robes et les jupes (enfin une protection adéquate !).
Les années 1920-1940
Dans les années 1920, nous avons déjà eu la chance de voir apparaître de la lingerie digne de ce nom. Même si le concept de culotte signifiait à l’origine des pièces de tissu industrielles et unies, grâce aux flappers et à leur glamour à franges et à cheveux longs, les sous-vêtements se sont transformés en sous-vêtements moulants et ont commencé à devenir plus décoratifs et moins modestes car ils étaient portés sous les robes courtes à la mode à l’époque. L’idée d’une « pin-up » (comme celles que nous connaissons grâce aux personnages de dessins animés) a évolué dans les années 1940 avec l’essor de l’ingénierie du vêtement et du soutien-gorge moderne, qui a rendu les femmes photographiées en lingerie plus acceptables, et a poussé la société à embrasser les silhouettes féminines et leurs courbes.